Arnaud Dumouch Sujet: Le pardon, conditionnel ou inconditionnel ? Samedi 25 février à 11:24
Le prêtre, dans le sacrement de confession, pardonne au nom du Christ, les péchés reconnus par la personne présente qui en fait la demande dans un acte souverain de liberté. Personne ne confesse les absents.
Catéchisme n°1440
Faux. Confusion entre qui pardonne quoi ? et à qui ? Le curé ne peut pas demander à quelqu'un de se confesser à la place d'un autre ! Confusion entre la confession et l'accompagnement spirituel.Renaud a écrit:
Si l'offensé demande la contrition de l'offenseur c'est que l'offensé se prend pour Dieu.
Cher Renaud, votre position se révèle absurde dès qu'on l'applique au concret.
Imaginez la scène suivante, du XIX° s. Madame est trompée par Monsieur qui a une maîtresse et quelques prostituées.
Monsieur le curé intervient auprès de Madame et lui dit de pardonner inconditionnellement, que sa récompense sera grande au Ciel, qu'elle ne doit pas demander un repentir et changement de comportement de Monsieur, que ce serait se prendre pour Dieu.
Le prêtre, dans le sacrement de confession, pardonne au nom du Christ, les péchés reconnus par la personne présente qui en fait la demande dans un acte souverain de liberté. Personne ne confesse les absents.
Catéchisme n°1440
Catéchisme n°1448Le péché est avant tout offense à Dieu, rupture de la communion avec Lui. Il porte en même temps atteinte à la communion avec l’Église. C’est pourquoi la conversion apporte à la fois le pardon de Dieu et la réconciliation avec l’Église, ce qu’exprime et réalise liturgiquement le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation.
Elle comporte deux éléments également essentiels ; d’une part, les actes de l’homme qui se convertit sous l’action de l’Esprit Saint : à savoir la contrition, l’aveu et la satisfaction ; d’autre part, l’action de Dieu par l’intervention de l’Église.