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Sujet: Re: Relations sexuelles avant le mariage Ven 07 Déc 2007, 17:32
Tellement d'erreurs que je commente au fur et à mesure.
FAUX exemple pour les présentes discussions sur la dénaturation du mariage : canon 1071 §1 -2
FAUX. dans les deux droits : tant civil que canonique.
FAUX.
Il est vrai qu'il y a une indépendance des deux institutions, même si elle portent le même nom.
Parfois des régimes juridiques donnent en apparence un effet juridique à des mariages religieux, mais il s'agit plus d'une sorte de délégation des pouvoirs publiques, parce que le droit de l'Eglise dans ces pays accepte de se conformer aux prérequis de l'Etat. En ce cas c'est toujours un poids de paperasserie pour le curé, et à ma connaissance très loin d'une situation où l'Etat reconnaitrait sa place et déciderait de s'y tenir.
Un Pape précédent porte certainement une responsabilité dans la diffusion de cette idée que la religion appartient à la sphère privée, et ne constitue pas un ordre juridique parfait et indépendant, que l'ordre civil devrait reconnaître, mais c'est une autre question.
Quel rapport avec "le PACS" ou "l'union libre" qui par définition ne sont pas le mariage.
Quelle souplesse peut on avoir : d'autant que ce serait une infraction pénale.
accrochez vous aux accoudoirs, on décolle.
trois manières d'avoir des relations sexuelles avant le mariage sacramentel ? j'aurais dit plus... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
FAUX.
- "l'acceptation à deux de l'enfant qui pourrait arriver" est insuffisant pour définir "le sens que Dieu a mis dans le don mutuel des corps". Il faut vouloir aussi vouloir l'élever dans la vérité.
- ce n'est pas la seule malice de l'acte charnel, qui viole différentes vertus.
- l'intention n'est pas le seul critère pour qualifier la moralité d'un acte.
FAUX
- Quelle est le sens de la distinction péché mortel cas 1 et péché mortel de faiblesse et d'ignorance : une catégorie intermédiaire entre péché véniel et péché mortel ?
ou alors simplement une précision sur la cause du péché mortel ?
- En quoi le fait de se tromper sur amour / sentiment change la nature d'un acte ?
- Pourquoi le cas 1 ne serait pas moins grave : au moins les partenaires sont lucides et savent ce qu'ils font, ils décident de poser un acte mauvais, entre deux adultes. Une passade. Dans le cas 2 ce sont des gens qui croient faire le bien alors qu'il font le mal. Ils sont dans l'égarement complet. C'est pire non ? si ? comme quoi l'on dit n'importe quoi si on ne construit pas de raisonnement.
FAUX et ARCHI-FAUX.
- Vous avez bien lu : il n'y a donc pas de péché mortel, une simple imperfection.
En passant le péché véniel n'est pas une imperfection, une imperfection n'est pas de l'ordre du péché par définition.
- Le péché mortel est alors quand l'un des deux ne respecte pas son intention première, cette sorte de contrat moral.
- mariage adamique ?
- il n'y a pas de différence entre des baptisés et non baptisés ?
l'énormité est trop grosse.
Chacun trouvera les références qui condamnent ces propositions.
Ce qui est grave n'est pas tant l'erreur, comme dans le cas 1, tout le monde est faillible, mais l'aveuglement : que M. Dumouch pense dire la doctrine catholique, pense enseigner la Foi de l'Eglise alors que c'est une élucubration gravement contraire à l'enseignement de l'Eglise.
FAUX et ARCHI-FAUX.
- "les futurs époux arrivent déjà mariés donc le sacrement"
M. Dumouch tient ce même discours pour le baptême : l'enfant est déjà baptisé par le saint esprit avant de recevoir le sacrement si les parents le veulent.
Voilà proprement une hérésie. Le sacrement signifie et produit la grâce.
- Pour recevoir ou se donner le sacrement, il faut le vouloir : si les futurs époux décident de se marier, c'est comme moyen, nécessaire, pour vivre ensemble, etc.
En effet il faut que les futurs époux aient décidés AVANT le mariage qu'ils veulent se marier, qu'ils soient AVANT de se marier d'accord sur les éléments essentiels.
MAIS cet accord, nécessaire, n'est pas le mariage.
Ce n'est pas parce qu'on est d'accord pour passer à table qu'on a le ventre plein, ou qu'on a décidé de demander pardon qu'on l'a fait, ou qu'on s'est mis d'accord pour acheter quelque chose qu'on peut le mettre dans sa poche.
- M. Dumouch oppose ici le cœur et le sacrement, qui pour lui est une simple cérémonie, une formalité.
Mais qui veut quelque chose, s'il le veut vraiment, veut aussi les moyens pour réaliser sa volonté.
Sinon ce n'est pas son cœur qui est engagé, mais seulement un attrait, un sentiment, un désir.
Celui qui veut perdre du poids doit vouloir les moyens de maigrir : sport, meilleur équilibre alimentaire, etc sinon que veut il ? il n'aimerait qu'être moins corpulent, un désir d'être autrement, un rêve.
Je ne sais pas que mettre en guise de conclusion mais ce discours est gravement contraire sinon franchement contradictoire à l'enseignement de l'Eglise et même au simple ordre naturel des choses.
Sujet: Re: Relations sexuelles avant le mariage Ven 07 Déc 2007, 17:32
Tellement d'erreurs que je commente au fur et à mesure.
L'obligation de se marier civilement est juste une loi FRANCAISE (et belge). Mais elle n'est pas du tout une loi de l'Eglise.
FAUX exemple pour les présentes discussions sur la dénaturation du mariage : canon 1071 §1 -2
Il est donc possible de contourner cet obstacle en se mariant en Espagne.
FAUX. dans les deux droits : tant civil que canonique.
L'Eglise se soumet à cette loi en France, mais c'est en fait une incohérence qui pourrait être facilement corrigée si des chrétiens le demandaient, à cette époque où PACS, unions libres etc. sont encouragés par l'Etat. Il peut être parfois fiscalement intéressant de ne pas se marier civilement? Bref, grande souplesse là dessus.
FAUX.
Il est vrai qu'il y a une indépendance des deux institutions, même si elle portent le même nom.
Parfois des régimes juridiques donnent en apparence un effet juridique à des mariages religieux, mais il s'agit plus d'une sorte de délégation des pouvoirs publiques, parce que le droit de l'Eglise dans ces pays accepte de se conformer aux prérequis de l'Etat. En ce cas c'est toujours un poids de paperasserie pour le curé, et à ma connaissance très loin d'une situation où l'Etat reconnaitrait sa place et déciderait de s'y tenir.
Un Pape précédent porte certainement une responsabilité dans la diffusion de cette idée que la religion appartient à la sphère privée, et ne constitue pas un ordre juridique parfait et indépendant, que l'ordre civil devrait reconnaître, mais c'est une autre question.
Quel rapport avec "le PACS" ou "l'union libre" qui par définition ne sont pas le mariage.
Quelle souplesse peut on avoir : d'autant que ce serait une infraction pénale.
En ce qui concerne les relations sexuelles avant le mariage, voici :
accrochez vous aux accoudoirs, on décolle.
Il y a TROIS MANIÈRES d'avoir des relations sexuelles avant le mariage sacramentel.
trois manières d'avoir des relations sexuelles avant le mariage sacramentel ? j'aurais dit plus... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
1° Lorsque c'est fait dans la recherche du seul plaisir sexuel: ceci est un péché mortel car cela s'oppose au sens même que Dieu à mis dans le don mutuel des corps et qu'il a voulu unir intimement à deux finalités:
1° Le don total et définitif des âmes
2° L'acceptation A DEUX de l'enfant qui pourrait arriver.
L’acte sexuel est ici MENSONGE.
FAUX.
- "l'acceptation à deux de l'enfant qui pourrait arriver" est insuffisant pour définir "le sens que Dieu a mis dans le don mutuel des corps". Il faut vouloir aussi vouloir l'élever dans la vérité.
- ce n'est pas la seule malice de l'acte charnel, qui viole différentes vertus.
- l'intention n'est pas le seul critère pour qualifier la moralité d'un acte.
2° Lorsque l'acte sexuel est fait pour exprimer un grand SENTIMENT D'AMOUR, mais en évitant l'ENGAGEMENT CHOISI. C'est ce qu'on appel le "concubinage moral". C'est sans doute moins grave que le cas 1, plus profond et sincère (les ado le font souvent, confondant hélas amour et sentiment. Mais ils croient souvent vraiment bien faire). Pourtant, c'est aussi un péché mortel de faiblesse et d’ignorance aux graves conséquences:
- On part dès que le sentiment est parti. Le don des corps ne signifie donc qu'un don APPARENT des âmes.
- Si un enfant paraît, il n'a pas un VRAI COUPLE pour l'accueillir. C’est donc grave pour lui.
FAUX
- Quelle est le sens de la distinction péché mortel cas 1 et péché mortel de faiblesse et d'ignorance : une catégorie intermédiaire entre péché véniel et péché mortel ?
ou alors simplement une précision sur la cause du péché mortel ?
- En quoi le fait de se tromper sur amour / sentiment change la nature d'un acte ?
- Pourquoi le cas 1 ne serait pas moins grave : au moins les partenaires sont lucides et savent ce qu'ils font, ils décident de poser un acte mauvais, entre deux adultes. Une passade. Dans le cas 2 ce sont des gens qui croient faire le bien alors qu'il font le mal. Ils sont dans l'égarement complet. C'est pire non ? si ? comme quoi l'on dit n'importe quoi si on ne construit pas de raisonnement.
3° Lorsque l'acte sexuel est fait pour exprimer un ENGAGEMENT DÉFINITIF ET DES SERMENTS ÉCHANGÉS, ET UN ENGAGEMENT MUTUEL ENVERS L'ENFANT QUI POURRAIT VENIR et que le mariage sacramentel n'est pourtant pas célébré. Ceci est juste un péché véniel (une simple imperfection) car les deux valeurs ESSENTIELLES DU MARIAGE SONT BIEN LA.
De fait, lorsqu'un couple s'est mutuellement promis, même en secret et sans sacrement, et sans être porté par une passion aveuglante du moment :
1° Fidélité pour toujours, pour le meilleur et le pire.
2° Acceptation des enfants.
Alors il y a devant Dieu un vrai mariage, un mariage ADAMIQUE. Certes, il n'est pas encore SACRAMENTEL. Si l'un des deux n'est pas fidèle, Dieu lui en demandera compte au jour du jugement. C’est alors là, qu’il y a péché mortel, selon cette parole biblique :
Citation: Malachie 2, 13 [sq]
FAUX et ARCHI-FAUX.
- Vous avez bien lu : il n'y a donc pas de péché mortel, une simple imperfection.
En passant le péché véniel n'est pas une imperfection, une imperfection n'est pas de l'ordre du péché par définition.
- Le péché mortel est alors quand l'un des deux ne respecte pas son intention première, cette sorte de contrat moral.
- mariage adamique ?
- il n'y a pas de différence entre des baptisés et non baptisés ?
l'énormité est trop grosse.
Chacun trouvera les références qui condamnent ces propositions.
Ce qui est grave n'est pas tant l'erreur, comme dans le cas 1, tout le monde est faillible, mais l'aveuglement : que M. Dumouch pense dire la doctrine catholique, pense enseigner la Foi de l'Eglise alors que c'est une élucubration gravement contraire à l'enseignement de l'Eglise.
4°Ai-je répondu à la question ?Evidemment, la perfection consisterait à se marier à l'Eglise d'abord. Mais Dieu regarde d'abord LE CŒUR, avant la forme sacramentelle si bien que, normalement, au plan profond, il est évident que les futurs époux arrivent déjà mariés devant lui au jour de la cérémonie.
FAUX et ARCHI-FAUX.
- "les futurs époux arrivent déjà mariés donc le sacrement"
M. Dumouch tient ce même discours pour le baptême : l'enfant est déjà baptisé par le saint esprit avant de recevoir le sacrement si les parents le veulent.
Voilà proprement une hérésie. Le sacrement signifie et produit la grâce.
- Pour recevoir ou se donner le sacrement, il faut le vouloir : si les futurs époux décident de se marier, c'est comme moyen, nécessaire, pour vivre ensemble, etc.
En effet il faut que les futurs époux aient décidés AVANT le mariage qu'ils veulent se marier, qu'ils soient AVANT de se marier d'accord sur les éléments essentiels.
MAIS cet accord, nécessaire, n'est pas le mariage.
Ce n'est pas parce qu'on est d'accord pour passer à table qu'on a le ventre plein, ou qu'on a décidé de demander pardon qu'on l'a fait, ou qu'on s'est mis d'accord pour acheter quelque chose qu'on peut le mettre dans sa poche.
- M. Dumouch oppose ici le cœur et le sacrement, qui pour lui est une simple cérémonie, une formalité.
Mais qui veut quelque chose, s'il le veut vraiment, veut aussi les moyens pour réaliser sa volonté.
Sinon ce n'est pas son cœur qui est engagé, mais seulement un attrait, un sentiment, un désir.
Celui qui veut perdre du poids doit vouloir les moyens de maigrir : sport, meilleur équilibre alimentaire, etc sinon que veut il ? il n'aimerait qu'être moins corpulent, un désir d'être autrement, un rêve.
Je ne sais pas que mettre en guise de conclusion mais ce discours est gravement contraire sinon franchement contradictoire à l'enseignement de l'Eglise et même au simple ordre naturel des choses.