Bonjour
reproduction littérale de la question posée sur le Forum Catholique
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]reproduction littérale de la réponse de Michel
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien](le caté de mon temps...) :
- le mensonge pernicieux, qui cause du tort à autrui ;
- le mensonge officieux, par lequel on cherche par exemple à s'excuser ("je suis en retard parce qu'il y a eu ne grève surprise dans le métro"). En réalité, on peut toujours s'en tirer par des affirmations plus générales qui ne seront pas fausses : "j'ai eu des gros problèmes très compliqués pour venir". Je pense qu'on y assimile les mensonges de vanité, du style : j'ai attrapé un poisson qui faisait 10 kg (en réalité, 3 kg), à moins qu'il ne s'apparente à la catégorie suivante ;
- le mensonge joyeux, par lequel pour plaisanter on affirme une chose fausse et on la fait croire à autrui. C'est un péché véniel.
Par contre, ne serait pas un péché une plaisanterie qu'une personne normalement prudente comprendrait comme telle (mais il peut arriver que le crétin du groupe ne le comprenne pas). Mais il faut faire très attention. Ou alors mettre un accent tel que les gens comprennent qu'on plaisante.
Bref le mensonge se caractérise par la volonté de
tromper, et non pas de nuire.
On rapporte cette histoire de saint Thomas d'Aquin :
en sa présence, un religieux s'écrie : "Venez voir ! un boeuf qui vole !"
St Thomas se précipite à la fenêtre, et l'autre se fiche de lui.
Le saint reprend : "J'aurais été moins surpris de voir un boeuf voler que de voir un religieux mentir !".
Beaucoup de saints ont eu un très grand sens de l'humour, mais ils ne faisaient pas de mensonges, même "joyeux".