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2 participants

    Serait-ce pour très bientôt ?

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    Serait-ce pour très bientôt ? Empty Serait-ce pour très bientôt ?

    Message par Admin Mer 28 Nov - 8:54

    Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom. Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. »

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    Serait-ce pour très bientôt ? Empty Re: Serait-ce pour très bientôt ?

    Message par CatholiquedeFrance Ven 30 Nov - 17:41

    >>>> "...C’est dans votre patience, votre endurance que vous conserverez vos âmes. (...) Cependant, en relisant cet Évangile à votre intention ce matin, je faisais réflexion, la plume à la main, que, dans ce discours, il y a bien l’annonce de catastrophes terribles, mais ce n’est pas tellement là-dessus que Notre-Seigneur insiste. Le sentiment qu’Il veut éveiller en nous, ce n’est pas la peur, mais une espèce de tranquillité. Car lorsqu’on sait ce qui nous attend, on a plus de courage pour le voir venir, l’affronter. On est moins surpris et on sait mieux ce qu’on a à faire. Mais ce qui est tout à fait apaisant, c’est d’entendre Notre-Seigneur donner toutes sortes de conseils réconfortants aux chrétiens qui seront en butte à ces épreuves.
    Finalement, on a l’impression, et c’est la vérité, que le thème principal de Notre-Seigneur est de nous dire : “ Soyez bien avertis de tous ces dangers, et quand ils viendront, n’ayez pas peur, au contraire, vous serez protégés. Vous allez le dernier avènement du Christ, il viendra et vous prendra dans son Royaume. ”
    Ce que nous demandera alors Notre-Seigneur, c’est de lui faire confiance et de ne pas avoir peur, mais au contraire de se réjouir, à condition de tenir bon."


    Voici ce texte relatif aux Saintes Lectures de ce dimanche 2 décembre 2012, in extenso (ou à peu près) :

    Le malheur est à notre porte, convertissons-nous !


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]NOUS entrons dans une nouvelle année liturgique.(...) Or, chose curieuse et qui devrait nous interpeller si nous avions l’esprit de l’Église, l’Évangile de ce premier dimanche de l’Avent commence par une prophétie de malheur. Jean XXIII, dans son discours d’ouverture du Concile, vraiment mémorable, a pourtant condamné résolument les prophètes de malheur et dès lors dans l’Église on n’a plus entendu résolument que des prophètes de bonheur ! Les uns veulent appliquer Vatican II à la lettre, les autres veulent aller de l’avant selon l’esprit du Concile, mais les uns comme les autres, tous sont satisfaits d’eux-mêmes, du passé qu’ils nous ont fait vivre et de l’avenir qu’ils vont ouvrir. Tout sera merveilleux, ce sera la civilisation de l’amour qui va régner sur la terre, comme disait Paul VI.
    Alors, les tremblements de terre, les volcans qui se réveillent, les autres événements tragiques qui seraient, pour ainsi dire, autant de signes des temps selon l’Évangile, ne semblent pas parler du tout aux hommes d’Église ni aux hommes politiques d’ailleurs. Les masses de chars d’assaut, toutes les armes modernes les plus sophistiquées, les plus terribles ne semblent pas inquiéter du tout ni nos hommes politiques ni nos évêques, ni nos Papes. Parce que les prêcheurs d’utopie, les rhéteurs, les démagogues doivent toujours annoncer aux hommes un avenir merveilleux.
    Notre-Seigneur, Lui, et l’Église fidèlement à sa suite par sa liturgie, ne nous prêchent rien de tel, au contraire ! Le discours que Jésus nous tient aujourd’hui est vraiment tragique, saisissant. (...) Il n’est question que de catastrophes physiques, catastrophes morales, catastrophes militaires ou politiques, tout y est ! Les puissances des cieux sont ébranlées, il y a des famines, des pestes, des tremblements de terre, mais il y a aussi des guerres, des révolutions, tout ! Des persécutions, on traîne les chrétiens devant les tribunaux, on les met à mort à cause du nom de Jésus-Christ… Vraiment ce chapitre 21 de saint Luc est effrayant !
    Au moment de l’Ascension et de la Pentecôte, Notre-Seigneur dit bien qu’Il est déjà vainqueur, que la foi de l’Église sera finalement victorieuse et que tout se résoudra dans le paradis par un bonheur sans fin, que lui, Jésus, ne cessera d’être avec son Église, Il l’assistera, Il sera dans le cœur de ses fidèles, etc. Autant de vérités consolantes que l’Église nous fait méditer depuis Pâques, et ensuite dans la joie de l’Ascension, des grandes fêtes de la Pentecôte, du Sacré-Cœur, de l’Eucharistie. Jusqu’à la fête de l’Assomption de la Très Sainte Vierge, pour ainsi dire, l’Église nous a tenu un discours tout à fait exaltant. Puis, vous l’avez vu cet automne, elle reprenait un discours plus grave, de plus en plus grave et aujourd’hui c’est vraiment effrayant !
    Ce n’est pas un discours électoral, ce n’est pas un discours de bateleur ou de rhéteur, ni même de philosophe ou de sage humain, c’est l’annonce par Celui qui sait et par Celui qui peut tout, des événements qui viendront. L’annonce calme, absolue : Jésus dit la vérité et d’ailleurs, la dernière parole que nous venons de chanter dans l’Évangile est celle-ci : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas ! » Parole d’une audace incroyable ! Pensez donc ! Jésus de Nazareth ! Un homme de la bourgade la plus méprisée de Galilée. Un homme dont on dit qu’Il est le fils du charpentier, fils de Marie et de Joseph le charpentier. (...)
    Quelles sont ces Paroles ? C’est intéressant de savoir l’avenir avec une parfaite clarté !
    Luc est Grec et les Grecs ont une logique que n’avaient pas les Hébreux. Il met de l’ordre dans ce qui est l’annonce de deux prophéties. Disons pour l’instant que Jésus est parti du connu et du proche : la destruction de Jérusalem ; pour aller à l’inconnu et jusqu’au plus lointain : la fin du monde. (...)
    La première prophétie est très claire : de Jérusalem, dans le temps d’une génération, c’est-à-dire selon les Juifs, dans quarante ans, il ne restera plus pierre sur pierre. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas reconnu en Jésus, le Messie. Voyez-vous cet homme de Nazareth qui dit : « Puisqu’on ne m’a pas reconnu, cette ville sera détruite quarante ans après ma mort ! » Et cela s’est passé rigoureusement, implacablement. (...)
    Là-dessus, dans le prolongement de cette première prophétie l’annonce de la seconde. De la même manière que le peuple juif a refusé son Sauveur, et qu’il a été puni justement par Dieu d’une manière terrible, de la même manière viendra un temps, lointain, on ne sait quand, où le monde agira de même. Ce sera le monde entier, ce seront les nations païennes converties au christianisme, rentrées dans l’Église catholique en masse. L’Évangile ayant été prêché à toute la terre, toute cette terre à son Dieu une opposition analogue à celle que lui fit d’abord le peuple juif, et elle connaîtra donc un châtiment semblable.
    Alors, ce sera la fin des temps, la chute et la fin du monde, comme il y a eu la chute de Jérusalem, la fin du peuple juif à cette époque-là, en l’an 70. De la même manière mais quand ? Nous ne savons pas, les mêmes signes se feront voir que Jésus détaille et ces mêmes signes avertiront ceux qui voudront bien avoir des oreilles pour entendre et des yeux pour voir, un cœur pour conserver la foi et la confiance en Notre-Seigneur. Tous ces signes avertiront que viennent les grands événements : ne vous étonnez pas, Jésus l’a dit ! C’est le moment de la grande épreuve où même les élus risqueraient de tomber s’ils n’étaient pas bien accrochés au Christ et à l’Église, s’ils n’avaient pas une foi absolue en la parole de Dieu et en sa grâce. Ce sera terrible ! Mais c’est alors qu’aura lieu le retour du Christ. Le Fils de l’Homme viendra en gloire et majesté pour juger tous les hommes, pour condamner les impies et sauver ceux qui lui auront été fidèles jusqu’au bout. C’est dans votre patience, votre endurance que vous conserverez vos âmes. (...)
    Cependant, en relisant cet Évangile à votre intention ce matin, je faisais réflexion, la plume à la main, que, dans ce discours, il y a bien l’annonce de catastrophes terribles, mais ce n’est pas tellement là-dessus que Notre-Seigneur insiste. Le sentiment qu’Il veut éveiller en nous, ce n’est pas la peur, mais une espèce de tranquillité. Car lorsqu’on sait ce qui nous attend, on a plus de courage pour le voir venir, l’affronter. On est moins surpris et on sait mieux ce qu’on a à faire. Mais ce qui est tout à fait apaisant, c’est d’entendre Notre-Seigneur donner toutes sortes de conseils réconfortants aux chrétiens qui seront en butte à ces épreuves.
    Finalement, on a l’impression, et c’est la vérité, que le thème principal de Notre-Seigneur est de nous dire : “ Soyez bien avertis de tous ces dangers, et quand ils viendront, n’ayez pas peur, au contraire, vous serez protégés. Vous allez le dernier avènement du Christ, il viendra et vous prendra dans son Royaume. ”
    Ce que nous demandera alors Notre-Seigneur, c’est de lui faire confiance et de ne pas avoir peur, mais au contraire de se réjouir, à condition de tenir bon. (...) Il y aura des guerres, des révolutions, des famines, des pestes, des tremblements de terre, des signes dans le ciel. Ce seront mille raisons d’avoir peur, pour les méchants ! Voilà ce que dit Notre-Seigneur. Ce seront les annonces des châtiments pour ceux qui ne voudront pas se convertir. Mais vous, les chrétiens, n’ayez pas peur, ne vous troublez pas ! Il faut que cela soit d’abord, mais ce ne sera pas la fin !
    Ah ! Que Notre-Seigneur est bon ! Que nous devrions prendre au pied de la lettre ce conseil. Et quand nous pensons que demain, nous pourrions être envahis, être bombardés, que sais-je ? Ne pas nous troubler, nous sommes dans la main de Dieu et Jésus-Christ nous dit de lui faire confiance.
    Voilà cette formidable prophétie. (...) Il me semble que cette année 1985 plus que jamais… mais dans les siècles, tant et tant de pères de l’Église, de bons évêques et de bons pasteurs, ont dit que ces évènements étaient proches. Ils ont été canonisés parce qu’ils ont dit que ces évènements étaient proches et pourtant, ils n’étaient pas encore tout à fait arrivés. Aujourd’hui, je répète leur enseignement : Ces évènements sont proches, il est temps d’être fidèles dans la foi malgré toutes les persécutions et toutes les séductions de l’erreur et du mal autour de nous. Il faut nous réconcilier avec Dieu et avec nos frères, car les temps sont proches !
    Voilà cette leçon sur laquelle l’Église nous laisse pour que nous recommencions l’année liturgique avec plus de courage, afin de faire les progrès décisifs. C’est bien son esprit, car d’année en année, le temps se rapproche et même si le monde devait continuer encore sur sa lancée des centaines et des milliers d’années, nous-mêmes, combien avons-nous d’années liturgiques devant nous ? Et notre apocalypse, notre eschatologie, c’est-à-dire notre fin, si ce n’est pas la fin du monde, proche, ce sera assurément notre fin à chacun d’entre nous.
    Sachons que Dieu mettra alors les bénis à sa droite et les maudits à sa gauche ! Soyons parmi les bénis par notre vigilance, notre attachement à Notre-Seigneur Jésus-Christ, notre Foi, notre Espérance et notre Charité !

    Abbé Georges de Nantes
    Extraits du sermon de la Messe du dimanche 24 novembre 1985

      La date/heure actuelle est Mer 8 Mai - 21:58